Marché à la volaille

Face à la mortalité massive de la faune sauvage, liée à l'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), constatée durant l’été 2022 et la détection de plusieurs foyers en élevages de volailles en septembre 2022, le niveau de risque épizootique relatif à l’IAHP avait été élevé à « modéré » par arrêté ministériel du 29 septembre 2022. L’accélération de la dynamique d’infection dans les compartiments sauvage et domestique durant le mois d’octobre 2022 avait conduit au passage en risque « élevé » par arrêté ministériel du 8 novembre 2022.

Le dernier foyer IAHP confirmé officiellement en France date du 14 mars dernier, dans un élevage de dindes en engraissement du département d’Eure-et-Loir (28). D'autre part, le nombre d’oiseaux se déplaçant dans les couloirs de migration ascendantes (ou prénuptiales) est fortement réduit. Le risque lié à la faune sauvage migratrice est donc évalué comme faible. Enfin, les prévisions à 15 jours de Météo France annoncent des températures supérieures aux températures maximales de saison. Des pics de température ont été constatés dans le Sud-Ouest, atteignant parfois +30°C. La survie du virus est réduite dans un environnement à températures extérieures élevées.

LEVÉE DES RESTRICTIONS

Face à ces éléments de contexte, il a été décidé d’abaisser le niveau de risque épizootique IAHP vis-à-vis de la faune sauvage à « modéré » sur tout le territoire métropolitain à partir du 30 avril.
Consulter l'arrêté ministériel correspondant du 26 avril 2023
 

Toutefois, les mesures générales de prévention sanitaire (surveillance quotidienne des élevages, mesures de biosécurité) sont plus que jamais de mise et les professionnels tout comme les particuliers sont invités à les respecter : https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-les-mesures-de-biosecurite-pour-les-operateurs-professionnels-et-les-particuliers

Il convient à chacun de rester vigilant à tout symptôme pouvant évoquer une influenza aviaire hautement pathogène (atteinte de l'état général, symptômes respiratoires, digestifs ou nerveux, augmentation de la mortalité). Pour rappel, cette maladie est répertoriée "ADE" dans la Loi de santé animale impliquant notamment une déclaration obligatoire de toute suspicion et une éradication des foyers.

Pour rappel, les détenteurs de volailles et d'oiseaux doivent se faire connaître tout au long de l'année.

PROTECTION CONTRE LA GRIPPE AVIAIRE DANS LES BASSES COURS

Dans le cadre des mesures de prévention, de surveillance et de lutte contre les maladies, il est nécessaire de connaître chaque détenteur d’oiseaux.
Un recensement des détenteurs de volailles (basse-cour) ou autres oiseaux captifs non commerciaux élevés en extérieur est organisé. Il permet de détecter le plus rapidement possible les maladies et de s’assurer qu’elles ne circulent pas.

► POUR QUI ?

Les détenteurs non commerciaux de volailles (basse-cour) et autres oiseaux captifs élevés en extérieur.

► COMMENT ?

Vous pouvez vous faire recenser :

• auprès de votre mairie en retournant ce coupon papier daté et signé à votre mairie
• en ligne, en renseignant le formulaire dématérialisé : http://mesdemarches.agriculture.gouv.fr/